• Mer des Caraïbes et iles San Blas

    Pour rejoindre le Panama et l'Amérique centrale depuis la Colombie, il n'existe pas de passage terrestre. Il n'y a donc que 2 options, le bateau ou l'avion. J'opte pour le bateau, plus interéssant et plus précisément pour un voilier au départ de Cartaghène. C'est donc parti pour quelques jours a bord d'un voilier sur la mer des Caraïbes, direction les iles San Blas.

     

     Le voilier, c'est Odysée II et sa capitaine, c'est Alice, une Franco-Americano-Anglaise.

     Alejandro, surnomé Panda, est également à bord, afin d'assister Alice. Il est Argentin et excellent cuisiner!

    Et on est 7 passagers, avec entre autres, Charly et Lou, 2 auto-stoppeurs français qui fêtent leur 1 an de voyage sur le bateau, ou encore Herbert, l'autrichien.

    Mer des Caraïbes et iles San Blas

    Voilà pour les présentations.

    On quitte Cartaghène en début de nuit pour rejoindre les iles San Blas en 2 jours, enfin normalement...

    Le lendemain, un réveil matinal me permet de voir des poissons volants. Ce sont des petits poissons gris, capable de "voler" a quelques centimètres au-dessus de l'eau, sur une distance de 30 ou 40m. C'est impressionnant à voir.

    Dans la matinée, j'ai la chance de prendre le timon et de "controller" le voilier.

     Mais en mer des Caraïbes, les vents sont souvent faibles, surtout en cette saison. 

     

     Tous les voiliers sont donc équiper d'un moteur et la travérsée se fait à la voile et au moteur. Dans l'après-midi du 2nd jour, le vent est un peu plus fort, Alice décide donc de couper le moteur. Juste avec les voiles, on arrive a garder une vitesse de 5 noeuds environ. Lorsque il faut changer les voiles de côté, en baisser ou en monter une, on participe à la manoeuvre. Vers 18H, je prends le timon. 

     On assiste à un joli coucher de soleil.

     

    Mais pendant le repas, le vent baisse, on ralentit et on n'arrive plus a dépasser les 2 noeuds. Un peu plus tard Alice décide de rallumer le moteur. 15 minutes plus tard, on entend un gros claquement, pendant quelques secondes, tout le monde se regarde, puis on voit de la fumée sortir du bateau. Le moteur vient de lacher! Je suis toujours au timon, Panda et Alice tente de le réparer, jusqu'à 1H du matin mais sans succés. La réparation reprendra demain. A ce moment là, on est au point le plus éloigné de la côte, à 100 miles de Cartaghène et à 100 miles des iles San Blas.

    Pour moi, il est temps d'aller dormir, le capitaine reprend le timon.

    Le lendemain, je me lève tôt, le calme est agréable quand la plupart dorment encore. Je reprends le timon et la réparation reprend, mais elle est impossible. On va devoir finir la travérsée à la voile. J'avoue que ça me fait plaisir, on va passer plus de temps en mer, mais l'expérience est beaucoup plus intéressante. Certains passagers partage mon avis, comme Alice et Panda, qui aiment naviguer à la voile, c'est plus authentique. Mais normalement la travérsée se fait avec le moteur, pour aller vite, pour satisfaire le client pressé... Moi, j'ai le temps, c'est donc une "chance" que le moteur ne fonctionne pas. 

    Dans la journée, le vent s'arrête, comme le bateau... Mais c'est le calme avant la tempête. En fin d'après-midi, le temps se gâte, le vent monte, Panda affronte la pluie.

    L'avantage c'est qu'on avance vite, à 7 noeuds.

    Mais ça ne dure pas, dans la nuit, on avance de 0 miles! Le jour suivant, cette une alternance d'absence de vent et de petite brise, on avance lentement.

    On à la chance d'être escorter pendant un long moment par un requin. Il nage sous le voilier, on le voit manger un poisson, il est a une dizaine de mètres de profondeur (a cette endroit, la profondeur est de 20m et on voit le fond. L'eau est d'une grande clareté). Il disparait, puis réapparait un peu plus tard, à quelques mètres du bateau. Un grand moment de pouvoir admirer ce requin. Dans la soirée, c'est un groupe d'une vingtaine de dauphins que l'on verra sauter au loin.

    En fin de journée, on approche des iles, mais il est trop tard pour y rentrer ce soir. Il y a de nombreux récifs dans la zone, ce qui la rend dangeureuse. Les nombreuses épaves sont là pour en témoigner. L'objectif de la nuit est de faire des allers-retours près des îles et d'attendre que le soleil se léve. Mais dans la nuit, une petite tempête nous éloigne des îles. On y revient doucement le matin. Mais vers midi, l'absence de vent rend difficile l'entrée entre les 2 îles sans moteurs.

     Alice aimerait le faire, mais il faut être raisonnable. Elle appelle un de ses amis à la rescousse. On atteinds les iles de Chichimé en êtant remorquer.

     Après 4 jours et demi en mer, on y est. On va passer 2 jours et demi dans ces iles paradisiques. Les photos sont plus parlantes.

     

     

     

     On s'accorde parfois une "excursions" sur l'une des iles

     L'ambiance est excellente à Chichimé, une quinzaine de voiliers sont ici.

     On visite également les autres iles des San Blas et nottament l'isla del Perro et son épave. On plonge pendant une heure autour de l'épave, des centaines, voire des milliers de poissons de toutes les couleurs sont présents. C'est un grand spectacle! On rejoint ensuite une autre île, magnifique. 

     

    Puis c'est la petite iles déserte.

     

    Mais le problème, c'est qu'il n'y a qu'un palmier, impossible d'y tendre un hamac!

    Retour sur des îles un peu plus grandes.

     

     

     Les iles San Blas font parties du Panama. Le drapeau est là pour le rappeler

     Un dernier coucher de soleil au paradis et demain, il sera temps de regagner le continent.

     

     On quitte le voilier à bord d'une lancha, petit bateau à moteur, en direction de Carti, sur la côte Panamêenne. La météo est mauvaise, on est secoué, mais on arrive sans problème jusque à la rivière, le Rio Carti. La couleur de l'eau passe du transparent au marron. On remonte la rivière sur un ou deux kilomètres au milieu d'une forêt dense pour rejoindre le point de débarquement. Il est temps de faire les adieux et de reprendre le vélo. Ca commence par une piste.

     Et je fais déjà connaissance avec la faune locale (Ici un toucan a contre-jour... Oui, je sais, très mauvaise photo!)

     L'aphalte apparait vite, mais la route n'est pas de tout repos, il faut franchir une petite chaine de montagne au milieu d'une forêt. C'est une succesions de courte montées et descentes, mais très pentue. Le problème c'est les descentes, la route est humide et je n'ai toujours pas régler le problème des freins. Je me fais une grosse frayeur dans un virage, avant de décider de faire les descentes à pieds. 

     Mais rapidement un 4X4 propose de me déposer 30km plus loin, là ou la route devient moins dangereuse sans freins. Mon chauffeur est très sympa. Je reprends le vélo pour faire les 60 derniers kilomètres quasiment plat, afin de rejoindre la capitale, Panama Ciudad. J'atteinds la baie, avec à l'est les grattes-ciel.

     Et à l'ouest, la vieille ville.

     J'ai commencé la journée au milieu d'iles paradisiaques, avant de faire un peu de bateau en mer des caraibes puis sur une rivière dans la jungle, travérsée une chaine de montagne, avant la pleine pour finir la journée au milieu des grattes-ciel, au bord de l'océan Pacifique. Une divérsité de paysage incroyable en une seule journée, ca y est, je suis en Amérique centrale.

     

     Je passe 5 ou 6 jours dans la capitale. Je trouve un magasins de vélo qui me change les freins. Enfin! Ils sont super sympa, j'ai la main-d'oeuvres, le nettoyage, la révision du vélo et le graissage offert.  Et les freins m'ont couté beaucoup moins chère que prévu.

    A panama, je recroise de vieilles connaissances, entre autres le couple d'Uruguayens avec qui j'avais passé un week-end au bord du Rio Claro, en Colombie, il y a plus d'un mois, j'y recroise également Herbert,  Lou et Charly qui étaient sur le voilier. Au final on se recroise toujours entre voyageurs (J'avais recroiser Joscelyn, avec qui j'ai voyagé en Patagonie, au début du voyage, quelques heures avant de quitter Cartaghène). 

    A Panama Ciudad, le jour de mon anniversaire (le 16 novembre pour ceux qui ont oublié...), je vois également Xavier, un ami belge de passage au Panama pour dix jours. Un bon moment, ca fait bizarre de revoir quelqu'un que l'on connaissait avant le voyage. On discute autour d'une Duvel. Pour mon anniversaire, j'ai le droit à une bière belge, ça faisait près d'un an que je n'en avais pas bu! 

    Dans quelques temps je vous parlerez de la suite de ma découverte du Panama.

    Toutes les photos en rapport avec cet article sont ici: https://www.facebook.com/media/set/?set=a.10202553558588965.1073741857.1496106738&type=1&l=fd071eb10c

    « En route vers les CaraïbesPanama »

  • Commentaires

    1
    tes parents
    Dimanche 24 Novembre 2013 à 09:39

    on voit que tu as passer encore de très bonnes aventures  et commme toujour tu nous fait  réver avec tes magnifiques endroit  que tu decouvre,  

      bonne route pour la suite et bon courage  

    tes parents

    2
    FRANCOIS DESPREZ
    Lundi 25 Novembre 2013 à 17:37

    Sur la photo sur la petite ile, vous ressemblez à Robinson Crusoe mais je vois que vous êtes revenu sur le continent sans avoir rencontré Vendredi !

    Un an sans Duvel, cela doit être dur.

    Bonne poursuite de l'aventure.

    François Desprez

    3
    Marc Blervaque
    Mercredi 27 Novembre 2013 à 21:06

    Quel contraste entre la mer et ses îles et le retour à la civilisation urbaine ! Un réel plaisir à regarder les photos.

    Cordialement

     

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