• Je passe 2 jours dans l'agréable ville de Cuenca. Une des rencontres originales du voyage, c'est un sdf de Cuenca, il ne posséde rien a part... Un vélo! Il est fasciné par mon voyage et j'ai rarement vu un homme aussi heureux de vivre... Il a une vision de la vie trés positive, malgré les épreuves qu'il doit affronter. Une belle lecon de vie quand on voit beaucoup de personne se plaindre alors que... Il était prêt a m'accompagner pour un bout de route mais malheuresement, on ne se recroisera pas.

    Je quitte Cuenca sous la pluie et comme souvent en Equateur, ca grimpe! 

     Sur la route, dans les villages de nombreux cochons me regardent passer... Il peut y en avoir jusqu'a dix par villages.

    Je n'ai pas mis les photos où ils sont accroché par les pattes avant et où la partie arrière a déjà était avalé. Très appétisant!

    Mais revenons a la montée, ca n'en fini pas. Ils ont peut-etre oublier de mettre un sommet a ce col, non? Puis au loin, 2 points oranges apparaissent. Il bougent a la meme vitesse que moi, semble chargé, oui, ce sont bien des voyageurs a vélo. J'augmente le rythme, l'écart diminue, mais ce n'est pas facile de les rattraper. Puis lorsque je ne suis plus qu'a quelques metres, ils s'arrétent et me voient. Tiens, je les connais! C'est Linda et Ronnie, les néerlandais (Ce qui explique le maillot orange). On s'est croiser dans un camping a Cochrane avnat de se retrouver dans un autre a Coyhaique et de partager entre autres un restaurant avec les suisses Sydney et Remy. C'était sur la carretera australe, il y a 7 mois et demi... Itinéraire et rythme totallement différent, mais finalement on se retrouve.  

     On finit la journée et la descente sous la pluie avant de trouver refuge dans la ville de Cañar. Le lendemain on repart ensemble, c'est nuageux, normal on traverse les forets nuageuses d'Equateur. On a une jolie vue sur une mer de nuage en bas. 

     La journée est une succession de montée et de descente ce qui nous oblige a nous arreter tous les 5km pour remettre vestes et gants avant les descentes puis pour les retirer avant les montées. La journée est agréable avec eux, on arrive a Chunchi vers 15H, pour rejoindre la prochaine ville, un col de 1000m de dénivellé, ils s'arrétent la, je préfére monter le col aujourd'hui, je continue donc seul. Je ne sais pas ce qui se passe, je suis en grande forme, la montée me parait simple. Et les lumiéres de fin de journée donnent de jolies vues.

     J'atteins Alausi avant le coucher du soleil.

     En quittant Alausi, a nouveau 1200m de dénivellé positifs, c'est pour ca que j'ai continuer la veille, je ne souhaité pas faire les 2 cols le meme jour.

     

     Au bord de la route, on m'observe.

     Et les champs de quinoa continue a pousser.

     

     J'atteint ensuite Riobamba, puis la route passe au pied du Chimborazo, plus haut volcan d'Equateur a 6268m. Ce volcan a la particularité d'étre le point le plus éloigner du centre de la terre (la forme elipsoidale de la terre fait que le Chimborazo, proche de l'equateur est plus éloigner du centre de la terre que l'Everest). Mais le Chimborazo est aujourd'hui dans les nuages, comme depuis plusieurs semaines... 

     Mais j'ai la chance de voir le sommet pendant 10 minutes. J'avais a un moment envisager de tenter l'ascension, mais les conditions météo actuelle ne le permette pas. Je croise des gens qui attendent depuis 2 semaines, en vain.

     J'arrive a Ambato, ville ou se trouve une casa de ciclista. Leonardo, marchand de cycle et compétiteur en VTT acceuil chez lui les voyageurs a vélo. Ils sont déja 5 ici quand j'arrive. Il y a d'abord un sympathique couple de Slovaque. Je vous laisse découvrire leur site internet (je sais que beaucoup de mes lecteurs parlent couramment Slovaque! C'est donc ici: www.cos.sk) Ou vous puvez juste regarder leurs photos de la casa de ciclista d'Ambato: https://picasaweb.google.com/110382835277192315305/20130907_Ecuador_Ambato).

    L'incroyable tour du monde de Kim, Muni et Miri!

    A Ambato, je rencontre surtout Kim, Muni et Miri. On m'avait déja parler d'eux a la casa de ciclista de Trujillo où ils ont passé un mois. Une histoire hors norme. Commencons par Kim. Sud-Coréens d'une cinquantaine d'années, il a vécu son enfance en corée avant de devenir moine bouddhiste a l'age de 15ans. Il passe de longues années dans les monastéres d'Asie, avant d'aller étudier 10ans au Japon pour devenir professeur de philosophie. Ca vie est faite de voyage, en inde, en Chine, au Japon puis en République Tchéque, où il rencontre sa femme. De cette histoire, naissent 3 enfants, une fille aujourd'hui agé de 8ans et les jumeaux Muni et Miri. Il décide de partir faire le tour du monde il y a 2 ans avec ses 2 fils alors agés alors de 4 ans , un tour du monde a vélo! Il tire une charette de 100kg ou sont installé les enfants, Aprés avoir travérsée l'Asie, puis l'Europe, ils rejoignent l'Afrique avant l'Amérique du sud. A trujillo, au Pérou un article dans la presse apparait, avec l'aide de Lucho (voir article précédant), les habitants de la ville se mobilise pour offrir a Kim, Muni et Miri une nouvelle charette, plus légére. Il rejoint ensuite l'Equateur, mais les pentes Equatorienne ont raison de son incroyable courage, Ils optent pour le stop. Ils s'arrétent dans la casa de ciclista d'Ambato, ou les enfants peuvent jouer et se perfectionner en Espagnol avec la fille de Leonardo. Vous pouvez voir des photos sur le lien précédant. Et je vous invite a lire un article paru dans nice-matin lors de leurs passage en France: http://www.nicematin.com/article/allemagne/lincroyable-tour-du-monde-de-kim-muni-et-miri.721430.html

    On passe de belles soirées ici a Ambato entre cyclistes dans la maison de Leonardo, entre repas partager et chants dans les différentes langues (Francais, Espagnol, Anglais, Slovaque, Japonnais, Coréen, Chinois...). 

    Quand on voit ce que fait Kim, je crois que dans la vie tout est possible avec de la volontée...

     

     En quittant Ambato, je décide de quitter également la E35, principale route d'Equateur qui traverse tout le pays du sud au nord, par la montagne. Mais en quittant l'asphalte on se retrouve rapidement sur de petites pistes, très pentues avec quelques passages de rivières. Plusieurs possibilités, passer dans l'eau: 

     Ou sur le pont:

     Et niveau orientation, c'est au hasard. Vous auriez pris à droite où à gauche?

     C'était à gauche, j'ai pris à droite... Je souhaitais rejoindre la parc national Cotopaxi par les pistes, mais c'est impossible, ce détour était juste pour le plaisir, il faut finalement regagner la route principale en bas. J'arrive à l'entrée du parc en fin d'après-midi. L'entrée est possible jusqu'à 15H, mais je rentre quand même, gratuitement puisque les gardes sont occupées à jouer au Volley. J'ai cette magnifique route pour moi tout seul, avec de chaque côté une large piste cyclable (L'Equateur est en train de dévellopé un large réseau de pistes cyclables, sur les routes secondaires ou les anciennes voies ferrées, il sera bientôt possible de traverser le pays uniquement sur des pistes cyclables...)

     La nuit approche très vite, il est vraiment temps de trouver le lieux où camper.

     Ca sera au pied du volcan Cotopaxi qui culmine à 5897m. La vue s'annonce grandiose au réveil... Mais finalement, ce sera ça:

     Un épais brouillard, il faut remballer le matériel, tente, duvet... trempés! 

    Je reprends la piste, la visibilité est nulle!

     Je n'arrive pas a distinguer l'autre côté de la piste. Le sommet ne doit plus être très loin en partant. Je commence à grimper, c'est long, 30 minutes, 1 heure, 2 heures et toujours pas de descente en vue... Et c'est vraiment difficile, la pente dépasse régulièrement les 10%. Après 2H30 d'ascension, enfin une éclaircie! 

     Je vois les glaciers, ils sont vraiment proches. Je ne pensais pas que la piste passé si près...

     Puis retour du brouillard, le souffle devient court, et nouvelle éclaircie 20 minutes plus tard. La piste part à droite du volcan alors que d'après ma carte elle passe à gauche. Erreur de piste, je ne suis pas sur la bonne, avec le brouillard je n'ai pas vu la piste qui partait à gauche! Je suis sur la piste qui mène au camp de base pour l'ascension du volcan, le refuge José Felix Ribas. Le refuge n'est plus qu'à 2 kilomètres, pour le plaisir, j'y vais. Un 4X4 me double, il zig-zag pour monter, la pente et le manque d'oxygène n'aide pas le moteur. Il cale, les passagers descendent et poussent, mais 100m plus loin, le 4X4 refuse de continuer, pour eux l'ascension s'arrète là. 

     A mon tour à vélo... Je zig-zag également, je calle, souvent, mais repart toujours.

     Les 2 derniers kilomètres sont impressionants, j'avance au ralentit, mais j'atteins le parking et le refuge, à 4880m d'altitude! C'est le point le plus haut que j'ai atteins à vélo.

     Il est temps de redescendre, dans ce sens aussi la pente est impressionante!

     Et dans la descente, je m'approche trop du bas-côté, c'est du gravier, chute inévitable.

     Mais je me reléve sans problème, le vélo va bien aussi!

    Sur la carte j'ai repéré une piste qui part directement vers le nord, la piste est en mauvaise êtat mais sans circulation et avec de jolies paysages.

     Puis, place à un secteur pavé. Ca me rappelle le nord! Ce secteur est très long...

     Des pavés en descente:

     Des pavés et des vaches:

     Des pavés en montée:

     Des pavés plats:

     Une grosse montée dans un village en pavés!

     Mais belle récompense en haut:

     Encore des pavés:

     Toujours des pavés:

     Et enfin, retour de l'asphalte après 38km de pavés! Pour ceux qui ont déjà fait du vélo sur des pavès, je vous laisse imaginer 38km sur ce revêtement! Et en plus, ce ne sont pas de bons pavés! Un rayon de la roue arrière ne supporte pas le traitement, mais je ne m'en aperçois pas tout de suite, je vois juste la roue voilée.

     Je continue ma route, puis en fin de journée, je peux enfin voir le sommet du Cotopaxi en me retournant.

     Le lendemain, un jour important du voyage, la travérsée de la ligne de l'Equateur. Je reviens dans l'hémisphère nord, après avoir parcouru un peu plus de 54º de latitude dans l'hemisphère sud, 13350km, 886 heures de vélo, 286 jours de voyage à travers l'Argentine, le Chili, la Bolivie, le Pérou et l'Equateur!

     Ceci devait être la fin du voyage, mais après 286 jours riches en émotions, bonheurs (quelques moments durs aussi), je ne peux pas m'arrêter là! Je continue donc ma route vers le nord, sans doute jusqu'au-delà du cercle polaire Arctique, mais c'est encore très loin...

    C'est donc une nouvelle partie du voyage qui commence et avant de continuer ce voyage, je tiens a remercier une personne en particulier: Mr François Desprez et les établissements Florimond Desprez pour leur important soutient dans ce voyage. Il y a de nombreuses personnes au grand coeur en Amérique du sud, mais en france également. Le soutient est très important dans ce type de voyage! Un seul mot: MERCI!

    Merci également à toutes les personnes qui perdent un peu de leurs temps en lisant ce blog et merci pour les commentaires, même si je n'y réponds pas souvent, je les lis tous et ça fait toujours plaisir! Il y a aura encore beaucoup d'articles sur ce blog...

    Mais revenons à la route, je passe au pieds du 3ème plus haut sommet d'Equateur, le volcan Cayambe, mais lui restera invisible:

     Par contre lui, on le voit, mais j'ai oublié son nom...

     Je reste sur la route principale, les autres options ressemblent à ça, mes jambes ne sont pas d'accord! 

     Je contourne Quito la capitale, par la E35, la route s'élargie. Sans le faire exprès, je prends un voyageurs à vélo en photo sur la photo suivante:

     Mais si, regardez bien! Je ne vous direz pas qui c'est, je ne le sais pas, généralement quand 2 voyageurs à vélo se croisent, ils s'arrêtent et discutent, mais là, 6 voies à traverser avec des voitures roulant à 100km/h, on se contentera d'un signe de la main.

    Retour à des routes plus tranquilles au nord, avec des champs de cannes à sucre.

     La tempèrature monte, mais c'est juste une préparation avant le prochain pays.

     Je traverse Ibarra, on est dimanche et une course cycliste est en préparation. Un dernier col à monter. Toujours aussi long et dur! 

     Aujourd'hui, c'est le jour de la générosité, je ne compte pas le nombre de voitures qui se sont arrêtées dans l'ascension pour m'offrir: des pommes, oranges, bananes, gels enérgétiques (des coureurs revenants de la course), eau, soda, boisson enérgétique... Le tout en 25km.

    Mais je peux lever les bras, le sommet approche et la Colombie aussi!

    La Colombie, ça sera les prochains épisodes, j'ai 2 mois et demi pour découvrir ce pays! Le pays sera fidèle a sa réputation (je parle de celle faite par les voyageurs qui y sont passé, pas celle faite par certains médias...). 

    La mauvaise nouvelle c'est que suite à un problème avec l'une des cartes SD de mon appareil photo, j'ai perdu les photos des 10 premiers jours en Colombie... Si une personne a des connaisance en informatique/problème de carte SD, elle peut me contacter...

    Les photos de l'Equateur sont visiblent ici:  https://www.facebook.com/media/set/?set=a.10202015899747830.1073741851.1496106738&type=1&l=3acacd9e0f

     La page itinéraire et statistiques a été mise à jour. 


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